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vendredi 14 septembre 2012

Calvi - Lozari - Palombaggia, en Corse: The 3 plage to be

Où retrouver les couleurs maldiviennes et le goût de la polynésie ? Sur certaines plages Corse pour sûr, un certain art de (bien) vivre en plus ! 

Tout autour de l’île s’égrènent langues de sables planquées et criques inaccessibles, celles-là, je ne vous les donnerai pas, pour le reste, il faut absolument que je vous vante trois plages épicuriennes magnifiques.



La première, sans doute la plus célèbre, c’est In Casa, à Calvi ; on débarque là rarement par hasard, 
nous si, au nez…Fuyant les premières possibilités, trop proche de la ville et de la foule, s’enfonçant dans la pinède, on découvre ce lieu de (douce) vie, parsemé de squatts bigarrés : ici un fauteuil de salon, là une baignoire ancienne, ailleurs un salon marocain. 
On y trouve surtout une très belle plage, où se prélassent de belles personnes ; mais surtout une table tout à fait tentante.



Par sa carte d’abord, par sa vue surtout, par son service finalement. La carte part dans tous les sens, ce que je déteste à priori, mais ici cela trouve sens. 






Même la série de makis-sushis, qui semble être une demi-hérésie, finit par tenter quand on voit passer ces assiettes sérieuses, mais c’est surtout par les propositions de brasserie-sudiste qu’on se laisse attraper. 
Qui par une salade de poulpe impec, des bêtes pasta pistou, ou par un plus travaillé carré d’agneau en croûte de parmesan pour grande faim, les beaux poissons n’arrivant ici que sur demande visiblement. 
Le service aussi est très agréable, expérimenté aux joutes de plages, avec un sourire et un franc parlé tout à fait d’actualité…si bien que certains étoilés feraient bien mieux de s’en inspirer (mais de cela on reparlera la semaine prochaine).





Bref on est tellement bien sur cette plage, qu’il est difficile de se motiver pour visiter la citadelle, alors on la dévore des yeux en reprenant une Pietra, les pieds dans l’eau et les oreilles chouchoutées par une sélection pop’n’rock formidable (réellement).  

Mais bon on ne vient pas non plus en Corse pour se la jouer St Tropez, alors on retourne vite vers des spots un peu plus planqués, moins bien fréquentés et celui-là on l'a trouvé sur la plage public de Lozari, aux portes de la Balagne et du désert des Agriates : chez Moby Dick. 



Il s’agit là d’une paillote plus vraie que nature, avec ce qu’il faut d’ancienneté, de plancher fatigué 
et l’accueil d’une patronne vite exaspérée, avant de se détendre au fur et à mesure des visites, pour finir presque agréable.

Ici on s’hydrate surtout et on se nourrit sans y penser, de petites bêtises agréable comme ces beignets de calamars-sauce tartare, des moules de l’étang de Diana arrivant chaque matin, et d’un peu de poisson selon la pêche et l’envie du jour. 
On mange surtout les pieds dans l’eau et le regard perdu dans les nuances de bleus ; on apprécie qu’il n’y ait pas de confort style matelas/parasols pour troubler la vue, le simple luxe réside  dans la possibilité de se doucher sur la plage pour le prix d’un sourire à la serveuse.

On aime surtout plus que tout, le calme des matinées ou début de soirée passées ici, dans ce que le guide vert annonce comme une des plages les moins belles et intéressantes de l’île….bravo le guide vert, continuez comme ça…ça fera plus de place pour nous.

Mais bon, déjà les prémices du retour en automne et en métropole se font sentir, alors pour les derniers moments d’extase corse, pourquoi ne pas s’octroyer une plage reprenant les qualités des deux premières, et quelqu’unes supplémentaires au passage. Passons au sud, dépassons Porto-Vecchio pour nous enfoncer dans l’éclatante Palombaggia !



Ici il y a tout pour rester une vie ou au moins une saison entière : une plage somptueuse, veillée par une armée de pins parasols et une zone-tampon pleine de végétation, qui éloigne la populace (dont nous sommes je précise). 
Il y a aussi des chemins de traverse et des possibilités, pour qui sait les trouver, de se garer juste au pied sans forcément s’acquitter des 10-20€ du prix de ces parkings de luxe (sinon prévoir patience, un spécialiste du créneau et 15-45 min de marche).



Il y a avait surtout la plage Playa Baggia, première échoppe à droite quand on regarde la mer et qui semble être la meilleure de ce bout de sable mythique. On y est bien installé, sur des transats à la cool et dans des chaises agréables, sur une terrasse subtilement ombragée d’un jeu de tentures. 

On passe à côté de la cuisine en plein air pour se rassurer, et on se laisse tenter par une carte moins funky qu’à Calvi, mais où l’on trouve son bonheur. Une salade thaï ou Toscane pour les grosses chaleurs, un club-sandwich pour les plus grosses faims, un service sympa et surtout, une carte des vins superbes, avec tout ce qu’il faut, de Fiumicicoli à Canarelli.  




Certains doivent se demander ce qu’il m’arrive, moi qui ne jure que par la qualité des mets et la justesse de certaines adresses, ils vont imaginer que j’ai pété un plomb plus haut que mon c.. 
Eh bien non, j’ai simplement pris un peu de distance avec la haute gastronomie, pour mieux y revenir (avec une immense nouvelle pour la semaine prochaine), mais surtout pour partager le simple et immense plaisir de (trop bien) vivre en famille, en plein cœur de paysages qui sont déjà un luxe en soi... 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Gros coup de cœur pour Calvi et ces plages! Merci pour ton partage, ça m'a donné des idées ;)
J'ai moi aussi créé un ptit article pour <a href="http://www.viree-malin.fr/visiter-calvi-en-corse/>découvrir Calvi</a>.
Je sais pas si ça aiderai quelqu'un mais au moins c'est partagé! :)

A bientôt

Maxence

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