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lundi 14 juin 2010

Dégustation dans le Schlossberg, contre-visite

Que voilà une bien belle journée…

Couvés et choyés par les dieux de la vigne et de la convivialité, nous fûmes bercés toute l’après-midi, par la fraîcheur du Schlossberg , agréablement balancée par l’air tiède de ce versant sud-magnifique.

Chanceux d’avoir réussi à passer entre les gouttes du matin, la petite vingtaine de fringants dégustateurs, avides de découvertes et de jolis moments-épicurien, m’ont fait la joie de ne pas se laisser embrumer par les prévisions pessimistes.


Grand-bien leur à fait…

En effet, cette douce après-midi de dégustation du Grand Cru Schlossberg, en mode in situ, fût parfaite à plus d’un niveau.

Tout d’abord grâce à ces vins fins, pures et droits ; ces 13 touches de plaisirs dont 7-8 d’une justesse absolue, d’un plaisir net et sans failles.

On aura tous compris tout ça je pense, la preuve par vin, la vérité au fond du verre.

Pour plus d’informations et de petites précisions sur cette dégustation, il y aura un nouvel article avant la fin de la semaine sur ce même blog.



Sachez juste que la sélection de huit Rieslings majeurs, des 3 grandes maisons (Albert Mann, Paul Blanck, Weinbach-Faller, dans l’ordre d’apparition) ont réjoui tous les présents, même ceux ne vouant pas un culte à ce cépage comme moi.

Il fut assez parfait également sur certains accords miam&glou-joueur : d’une sélection de charcuterie faite pour le lieu et les vins (Lonzo corse de caractère, Serrano bien affiné, véritable jambon persillé venu tout droit de Bourgogne) ou de quelques salades self-made, type haricots frais, assortis asiatique ; ou d’une salade d’Oricchiette Pesto e Basta (Pesto Ca’Messighi vraiment fabuleux).


Mais c’est sur mes amusements poissonneux que l’accord se fait divin : un yaourt et un toast Schlossberg ayant été crée pour l’occasion, le premier fait de crème fleurette, jus de citron, crevettes et thym citron, le tout gélifié à l’agar-agar ; le second toast de pain de campagne, beurre « sel fumé » de chez Bordier et une chantilly au raifort.
Tout cela pour finir la petite descente de millésime de riesling Blanck et en attaquant un Cuvée Ste Catherine 2008 des Faller….on s’approcha du nirvana.

Mais c’est surtout les forces telluriques qui se dégagent de ce coteau, parcours les échines de nos belles personnes qui ont fait de ce moment, un simple et grand instant de dégustation, une parenthèse de partage et d’élégance bucolique, bref un agréable et ludique moment-épicurien, comme je les aime….et visiblement, comme ON les aime.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j ai passé 5 années à faire les traitements labour fauchage dans ces coteaux à laisser de la sueur de la fatigue à courber l'échine on oublie souvent les petits ouvriers qui font le travail pour avoir de beaux vins
j'ai travaillé pour un beau domaine.
Adrien

Antoine MANTZER a dit…

Je ne penses pas que les petites mains du Schlossberg soient oubliées , d'ailleurs nous avons fait un petit film sur ce Grand Cru (sortie soon as possible), et les deux vignerons présents dans ce film louaient les nécessaires efforts produits depuis des siècles et encore à produire pour avoir de grands vins....et pour l'avoir souvent foulé pour le plaisir, j'imagine amplement la fatigue d'y travailler au jour le jour. Merci pour votre témoignages Adrien. AntoineM

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