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mercredi 16 juin 2010

Agnus Dei...

Depuis Pâques, à chaque fois que je vois de l’Agneau sur une carte, je suis proche de succomber, et après on nous fait croire que celui-ci enlève le péché du monde…en tout cas, il à omis ma gourmandise.



Donc je n’ai su dire non à ce « Carré et ris d’Agneau persillé, confit d’abricot et pistaches, petit légumes », trouvé au Maximilien à Zellenberg, étoilé depuis belle lurette, et que je n’avais visité depuis longtemps.

Quand arrive l’assiette à table, on est heureux de voir enfin de la vrai gourmandise, tant il est vrai que l’entrée la précédent était fort légère, surtout au vu de mon appétit, plus encore eu égard au prix.

Mais là on est dans le juste, et voilà un bel ensemble devant lequel on s’attable avec un bel appétit.



Au premier coup d’œil, cela paraît un peu fouillis, mais la viande et les légumes sont tellement beaux… au nez, on sent la complémentarité des fumets qui s’élèvent jusqu’à nos naseaux avides.


En bouche, du goût, de la justesse, trois beaux carrés saignants au cœur, escortés de ses petits ris, jolis, avec ce qu’il faut de résistance sous la dent, et de puissantes saveurs ensuite.






Les légumes, en plus d’être un ravissement à regarder, sont de petit délice de vérité, certains touchent le jus et accompagnent la viande, les autres sont là pour vous rafraîchir la bouche et vous promener dans un jardin de fin de printemps.

Un beau jus d’ailleurs, qui fait tout marcher ensemble, qui tiens le tout et le souligne de sa puissance carnés. Cela est d’ailleurs bien plus plaisant que ce confit d’abricot, fort agréable, mais qui à mon goût, se fond moins dans l’assiette.

Ahh que j’aime l’Agneau en ce moment, et que, décidément, le péché de gourmandise m’est étranger.

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